Le 21 septembre 2014 j’écrivais :
J’ai été alerté par un membre de ma famille de la détresse d’une de ses collègues, Édith (prénom d’emprunt).
La maman est baptisée dans la religion catholique, le papa est juif. Les deux ne pratiquent pas.
Hélène (prénom d’emprunt), sa fille de 17 ans a été élevée dans une forme d’athéisme.
Hélène a fait choix de l’Islam et, semble t’il, d’une forme de radicalisation.
Jusque là rien à dire car au nom d’une laïcité bien comprise chacun a le droit de pratiquer, dans sa sphère privée, la religion de son choix.
Le traditionalisme religieux se doit d’accepter l’autre dans ses croyances et opinions. Mais pour n’importe quelle religion l’intégrisme doit nous interpeler; la radicalisation religieuse, elle, ne peut que poser question et inquiéter. Doit on l’accepter dans notre pays ? …, les Pouvoirs Publics sont interrogés par l’actualité. Leur réponse est attendue.
Évoquer l’islam radical ne justifie nullement de faire un amalgame qui conduirait sur un très dangereux chemin, dans le deuxième pays occidental de religion musulmane.
Je reviens à Hélène.
Hélène vit chez sa maman, mais elle est est dans son monde, elle est en rupture familiale, sociale professionnelle et surtout identitaire.
Hélène est tombée amoureuse d’ un jeune Égyptien qui l’entraine vers un Islam radical. Celui ci retourne dans son pays. Hélène rêve de le rejoindre.
Édith qui sait que plus de 900 jeunes – recensés- sont partis faire le jihad, est très inquiète. Elle a encore confiance dans sa fille, mais celle ci est sous influence. La maman a mis en place une interdiction de sortie des frontières.
Le témoignage d’Édith m’a ému je l’ai enregistré. Regardez le.
Le 13 Novembre 2015, j’écrivais :
Une maman y exprimait sa terrible inquiétude de voir sa fille de 17 ans, amoureuse d’un jeune Égyptien, reparti dans son pays, adopter l’islam et s’engager, aux yeux de sa mère, sur le chemin d’une dangereuse radicalisation.
Celle que nous appelions Hélène, un nom d’emprunt (par discrétion) a eu 18 ans en août 2015.
En Octobre dernier, Hélène a quitté le foyer maternel, dans la région parisienne pour se rendre à Marseille dans le but de se marier avec son ami, revenu, sans doute provisoirement. Elle est aujourd’hui mariée. Restera t’elle en France ?
Bien sur, la maman est brisée, même si courageusement elle assume son métier d’enseignante.
Le 1er février 2016, j’écris :
Hélène devenue majeure, s’est donc mariée, sans sa famille. Depuis elle vit dans le sud, habite un appartement d’où elle ne sort quasiment pas…. Elle « vit » sa nouvelle vie.
J.L.D.