Santé

Financer son aide à domicile

Personnes âgées et/ou dépendantes

  • L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est destinée à couvrir en partie les dépenses de toute nature, concourant à l’autonomie des personnes âgées ayant besoin d’aides pour accomplir des actes essentiels de la vie ou dont l’état nécessite une surveillance régulière. Elle est attribuée, sous certaines conditions, par les conseils départementaux aux personnes hébergées à domicile.
     
  • L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est une allocation destinée aux personnes âgées disposant de faibles revenus, en vue de leur assurer un niveau minimum de ressources.
     
  • Des aides sociales proposées par la commune, le département ou des caisses de retraite : pour en savoir plus sur ces aides, contactez les services sociaux de votre commune, de votre département ou votre caisse de retraite.

Personnes handicapées

  • La prestation de compensation du handicap (PCH) est une aide personnalisée destinée à financer les besoins liés à la perte d’autonomie des personnes handicapées. Cette prestation couvre les aides humaines et les aides matérielles (aménagements du logement et du véhicule). Elle est versée par le conseil départemental, sans condition de ressources.
     
  • L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) pour les enfants et les jeunes de moins de 20 ans est une prestation familiale destinée à soutenir les personnes qui assurent la charge d’un enfant handicapé. L’AEEH n’est pas soumise à condition de ressources.

Enfants de moins de 6 ans

Dans le cadre d’une prestation de garde d’enfants à domicile ou d’un recours à un assistant maternel agréé, le complément de libre choix du mode de garde peut être sollicité auprès de la Caisse d’Allocations Familiales.

En cas d’emploi direct d’un assistant maternel ou d’une garde d’enfant à domicile, la Caf peut prendre en charge une partie de la rémunération du salarié : le montant de la prise en charge partielle de la rémunération du salarié dépend des revenus, du nombre d’enfants et de leur âge.

 ►   Pour vous aider vous pouvez contacter une Assistante Sociale du Conseil Départemental de l’Yonne.

L’aidant familial

L’aidant assume les soins à la suite de la perte d’autonomie d’une personne vieillissante ou d’un handicapé.

Pour ne pas s’en remettre à un service spécialisé, par choix ou par manque de moyens financiers suffisants, c’est dans l’entourage familial proche que l’on trouve l’aidant familial.

L’aidant familial : une définition.

L’aidant familial ou de fait est la personne qui vient en aide à titre non professionnel, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage,

aidants familiaux
Les aidants familiaux

pour les activités de la vie quotidienne.

 

Cette aide régulière peut être prodiguée de façon permanente ou non.
Cette aide peut prendre plusieurs formes : nursing, soins, accompagnement à l’éducation et à la vie sociale, démarches administratives, coordination, vigilance/veille, soutien psychologique, communication, activités domestiques… > Lire la suite

Urgences : le 15 ou le 18 ?

Urgences
Quel numéro d’urgence composer?

Alors qu’un accident domestique grave ou une alerte médicale se produisent toutes les 3 minutes en France, près d’un Français sur cinq ignore comment contacter le service des urgences, alors que dans ces situations , chaque seconde est précieuse et que les conseils prodigués par des professionnels en fonction du type d’accident peuvent éviter des réactions inadaptées. 

Nous avons le réflexe pompier au 18 ; mais il est préférable de privilégier le 15.

Description du fonctionnement du Centre 15 de l’Yonne, selon le témoignage du Dr Alain GARDE Médecin Généraliste régulateur de PDS (Permanence des Soins). Nous remercions le Dr GARDE. > Lire la suite

DMP : il arrive dans l’Yonne en 2017

Déploiement progressif du DMP : dossier médical partagé

Suite à la loi de modernisation de notre système de santé , le dossier médical personnel a changé de nom et devient « partagé » (DMP). Le décret n°2016-914 du 4 juillet 2016 précise les conditions d’application du DMP.

DMP
Grâce à votre DMP votre médecin aura tout l’historique de votre dossier médical

Le dossier médical partagé va progressivement être déployé par l’Assurance maladie dans les mois à venir sur toute la  France en 2017.

Le DMP est un outil informatique accessible sur internet.
Les caractéristiques du  DMP :

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Prévention santé

 
La prévention santé doit être érigée en pôle majeur de la politique de santé.

La maladie qui coûte le moins cher à la branche maladie est celle que l’on évite.

La loi du 4 mars 2002 donnait une bonne définition  : « … La politique de prévention tend notamment,
– à réduire les risques éventuels pour la santé liés aux multiples facteurs susceptibles de l’altérer, tels l’environnement, le travail, les transports, l’alimentation ou la consommation de produits et de services, y compris de santé ;
le sport, outil de la prévention santé
le sport, outil de la prévention santé

– à améliorer les conditions de vie et à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé ; à entreprendre des actions de prophylaxie et d’identification des facteurs de risque ainsi que des programmes de vaccination et de dépistage des maladies ;

– à  promouvoir le recours à des examens biomédicaux et des traitements à visée préventive ;

– à développer des actions d’information et d’éducation pour la santé et à développer également des actions d’éducation thérapeutique ».

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Obésité en France, elle rattrape les USA

L’obésité des Français  et cela ne surprendra personne. Une étude publiée le 25 octobre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire dresse un tableau précis de la question de l’obésité dans notre pays. Cette étude a été menée sur un panel de 30 000 personnes, conjointement entre l’Inserm et la Cnamts.

 En France, plus d’un habitant sur deux âgé de plus de 30 ans souffre d’obésité, selon cette étude de l’Inserm. Un phénomène préoccupant en termes de santé publique.

Plus d’un homme sur deux et une femme sur trois sont en surcharge pondérale. Tel est le constat inquiétant effectué par l’Inserm et l’Assurance maladie au travers d’une étude publiée hier, révélant un véritable problème de santé publique.

Les enquêteurs ont travaillé sur un panel de 28 895 personnes âgées de 30 à 69 ans, et tirées au sort. Elles ont ensuite été pesées, mesurées et soumises à des examens sanguins et cardio-vasculaires. > Lire la suite

EMBOLIE PULMONAIRE, ce qu’il faut savoir.

Explications sur l’embolie pulmonaire présentées par les Docteurs Rossant-Lumbroso, et Lyonel Rossant

Le texte qui suit est emprunté au site DOCTISSIMO

L’embolie pulmonaire signifie qu’un caillot circulant dans le sang va obstruer l’artère pulmonaire. Des examens complémentaires permettront de confirmer le diagnostic avant d’initier en urgence des traitements anticoagulants, voire un traitement thrombolytique ou une embolectomie chirurgicale. On peut limiter les récidives en agissant sur les facteurs de risques et grâce à un traitement anticoagulant au long cours.

Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit en général d’un caillot ambulant qui circule dans le sang et finit par boucher une ramification artérielle irriguant le poumon.

Mécanismes de l’embolie pulmonaire

L’embolie pulmonaire est la complication majeure de la phlébite. On la redoute chaque fois que se forme un caillot qui obstrue une veine d’un membre inférieur (veines du mollet ou de la cuisse). Une infection d’une paroi veineuse ou une hypercoagulabilité du sang peuvent provoquer une phlébite surtout s’il existe une station au lit prolongée. C’est le danger qui guette les opérés, les grabataires, les accouchées qui ont souffert de complications obstétricales.

Le caillot apparaît souvent à l’endroit où la paroi d’une veine est lésée. L’atteinte peut être accidentelle (fracture de la jambe ou du col du fémur) ou pathologique ( ulcération, infection). La lésion vasculaire peut être aussi une suite opératoire (séquelle d’intervention sur l’estomac, l’utérus, la prostate, tous organes très vascularisés). La formation même du caillot est la conséquence d’un trouble de la circulation : le sang ne s’écoule pas à la vitesse normale, il n’est plus assez fluide, le taux de prothrombine (substance qui participe à la coagulation) est trop élevé.

Si le caillot adhère mal à la veine, il se détache. Au cours de son voyage au travers du système vasculaire, il peut passer dans les veines caves, atteindre le coeur droit et s’introduire finalement dans l’artère pulmonaire ; suivant sa grosseur, il bouche ce conduit vital, une de ses branches ou seulement une artériole.

Causes et facteurs de risque de l’embolie pulmonaire

Quand le caillot provient ainsi d’une phlébite des membres inférieurs, celle-ci peut être visible cliniquement ou latente et invisible : il n’y a aucun symptôme au niveau de la jambe (mollet). On parle d’embolie pulmonaire cruorique.

Dans de rares cas, l’embolie pulmonaire n’est pas fibrino-cruorique (provoquée par un caillot sanguin) : l’obstacle qui entraîne l’embolie peut être une formation parasitaire, une viscosité graisseuse ou encore une bulle d’air.

  • L’embolie gazeuse se voit dans certains avortements où de l’air a été injecté dans la cavité utérine. Le mal des caissons affecte les scaphandriers ou les plongeurs sous-marins lorsqu’ils n’ont pas observé au cours de la remontée les paliers de décompression. L’azote dissous dans le sang se libère trop brutalement.
  • L’embolie septique est un bouchon qui est en fait une agglomération microbienne ou parasitaire liée à des fragments de tissus nécrosés. Ce corps étranger se comporte comme un caillot et provoque les mêmes effets. On peut en rapprocher l’embolie de tissus cancéreux métastatiques.
  • L’embolie graisseuse est accidentelle. Elle survient lorsque par erreur de manipulation, un liquide graisseux est introduit dans la circulation. Sa densité interdit tout mélange avec le sang et provoque des embolies spécifiques. Le même phénomène se produit lorsque, à la suite d’une fracture ouverte ou d’un massage cardiaque externe trop vigoureux fracturant les côtes et le sternum, la moelle osseuse pénètre dans une veine ou une artère.

Symptômes de l’embolie pulmonaire

L’embolie pulmonaire est une affection si fréquente que toute anomalie respiratoire survenant de façon brutale doit faire évoquer ce diagnostic.

L’embolie pulmonaire avec cœur pulmonaire aigu

Elle peut être mortelle et apparaît surtout chez un patient alité dans les suites d’une intervention chirurgicale.
Le début est brutal marqué par une douleur thoracique latéralisée ou médiane, constrictive en étau, angoissante, avec respiration rapide, sueurs, cyanose (coloration bleuâtre des téguments) et toux sèche.

A l’examen clinique, le médecin note une chute de tension artérielle, un pouls rapide, et un bruit de galop à l’auscultation. Le foie est douloureux et augmenté de volume. Une turgescence veineuse (état de tension augmenté) est fréquente. La recherche de signes de phlébite (stade de phlébothrombose) est souvent négative. Si elle existe, elle apporte un argument diagnostique capital (douleur provoquée dans le mollet, signe de Homans, etc.).

L’électrocardiogramme montre des signes de coeur pulmonaire aigu. La radio des poumons est parfois évocatrice. L’étude des gaz du sang montre une hypoxie (baisse du taux d’oxygène sanguin) et une hypocapnie (baisse du gaz carbonique). Le dosage du D-dimère est surtout utile pour le diagnostic d’exclusion de la thrombose et de l’embolie pulmonaire, car il n’est pas spécifique.

Le scanner thoracique et la scintigraphie pulmonaire, non dangereux, sont les examens complémentaires le plus utiles. Le scanner de préférence doit être réalisée en urgence. Il met en évidence le défaut de perfusion d’un territoire pulmonaire. Certains cardiologues pratiquent une angiographie pulmonaire sélective après cathétérisme de l’artère pulmonaire. L’écho-Doppler des veines des membres inférieurs confirme la phlébite.

Sous l’effet du traitement anticoagulant, l’amélioration est rapide en 24-48 heures. Cependant, l’aggravation est possible au cours des premières heures imposant le recours à un acte chirurgical (embolectomie) ou au traitement thrombolytique. L’évolution fatale reste très fréquente. Si le cap critique des premiers jours est franchi, les récidives doivent être prévenues par un traitement anticoagulant.

Les embolies pulmonaires foudroyantes

C’est une mort subite ou une mort en quelques minutes par collapsus.

Les embolies pulmonaires frustes

Elles sont très fréquentes. Les symptômes sont souvent trompeurs : vague douleur thoracique, tachycardie inexpliquée, angoisse, gêne respiratoire…

Le diagnostic est souvent porté quelques jours plus tard en cas d’infarctus pulmonaire : crachats sanglants, toux, fébricule. La radiographie pulmonaire est souvent évocatrice. Le scanner ou la scintigraphie pulmonaire confirme le diagnostic.

Les embolies pulmonaires chez les patients souffrant d’ insuffisance cardiaque et respiratoire

La fréquence des embolies pulmonaires chez ces patients et leur gravité imposent un traitement anticoagulant préventif.

Diagnostic différentiel

L’embolie pulmonaire provoque une douleur thoracique aiguë et angoissante. Elle doit être différenciée de l’ infarctus du myocarde par :

  • L’électrocardiogramme ;
  • Le dosage des enzymes cardiaques (transaminases) ;
  • La scintigraphie pulmonaire ;
  • La péricardite aiguë et la dissection aortique qui contre-indiquent l’utilisation des anticoagulants.

Traitement de l’embolie pulmonaire

Le traitement de l’urgence

En urgence, le traitement fait appel :

  • Aux anticoagulants : héparine intraveineuse à la seringue électrique. Les héparines de bas poids moléculaire (Fraxiparine par voie sous-cutanée) sont de plus en plus utilisées ;
  • A l’oxygène ;
  • Aux sédatifs ;
  • Au traitement du choc si nécessaire.

Le traitement ultérieur repose sur le traitement anticoagulant au long cours par voie orale (antivitamines K ou anticoagulants par voie orale).

Un traitement thrombolytique (streptokinase, urokinase) ou une embolectomie chirurgicale sous circulation extra-corporelle (CEC) peuvent s’imposer en milieu spécialisé en l’absence d’amélioration rapide.

Certains auteurs préconisent l’occlusion complète ou partielle de la veine cave inférieure (ligature chirurgicale ou clip).

Le traitement préventif

Le traitement préventif est capital et repose sur la prescription d’anticoagulants chez les sujets exposés à une thrombose veineuse profonde : sujets alités, convalescents d’intervention chirurgicale : antivitamines K ou héparine standard par voie sous-cutanée (Calciparine) ou héparine de bas poids moléculaire (Fragmine, Lovenox, Fraxiparine), sur le dépistage et le traitement précoce des phlébites des membres inférieurs, leur prévention par le lever précoce etc…

Les longs voyages aériens favorisent les thromboses veineuses et les embolies pulmonaires même chez des sujets apparemment sains. Les facteurs favorisants sont alors l’hypoxie (rôle aggravant du tabac) et la déshydratation due au faible degré d’humidité de l’air ambiant et à l’absorption d’alcool. La station assise prolongée entraîne des modifications de la composition du sang veineux des membres inférieurs.

Des conseils sont utiles en avion :

  • Eviter de fumer pendant quelques jours avant le vol ;
  • Eviter de boire de l’alcool pendant le vol ;
  • Boire beaucoup de boissons non alcoolisées ;
  • Faire régulièrement une petite marche dans les allées (choisir des places assises près des allées) ;
  • Prévoir un traitement anticoagulant préventif en cas de risque particulier.

Pour en savoir sur les risques liés aux voyages en avion, découvrez notre article « Gare au syndrome de la classe économique !« 

Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso, Dr Lyonel Rossant, Révision médicale effectuée par le Dr Jesus Cardenas

Dépression post-partum expliquée aux hommes

Dépression post partum
La dépression du post partum est souvent un refus de la réalité

Messieurs, une mère sur huit vit difficilement l’arrivée d’un enfant, avec des conséquences peut être graves pour elle, pour l’enfant et pour le couple, tels « baby blues » et dépression .

Cette réalité statistique en augmentation constante est certainement due au fait que le stress de la vie ambiante n’épargne guère les futures mamans. La pression sociale et professionnelle est plus importante que jamais et le corps lui, est soumis, hormonalement, à une bien rude épreuve. > Lire la suite

EMBOLIE PULMONAIRE : parcours initiatique à l’Hôpital d’Auxerre des urgences… au service Pneumologie.

Examen médical> Embolie pulmonaire: ce qu’il faut savoir

CINQ BÊTISES à ne pas commettre.

1/ avoir une douleur inconnue et… l’oublier.

Nous sommes Dimanche, il est sur le départ pour accomplir les cinq à dix kilomètres, selon l’itinéraire, d’une marche d’ordinaire à cadence soutenue qui le dirige d’habitude vers l’aérodrome à travers le bois de Perrigny.

Au dernier moment il diffère son projet, sans raison particulière.

A 11 heures, alors qu’il aurait justement du se trouver dans le bois, une forte douleur lui serre la poitrine coté droit, pendant 10 minutes. Ensuite plus rien. Fausse alerte. La journée se passe.

Le lendemain, l’entourage familial le pousse à consulter. De mauvaise grâce, son médecin absent, c’est vers les urgences de l’hôpital d’Auxerre qu’il se dirige bien conscient (ou totalement inconscient… au choix du lecteur) de perdre son temps.

Et pourtant, il lui aurait fallu consulter dès après de la douleur; la suite des événements le démontrera.

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