Les associations vivantes sont évaluées en France à 1,3 million, parmi lesquelles 165 000 emploient du personnel, d’après Edith Archambault et Viviane Tchernonog du Centre d’économie de la Sorbonne CES-CNRS (selon une étude de 2010).
Nous apprenons aussi que 45% des plus de 18 ans sont membres d’au moins une association, soit 23 millions de personnes. Le secteur sportif est toujours celui qui attire le plus d’adhérents.
Les associations employeuses font travailler 180 000 salariés à qui elles versent 37 milliards d’euros de salaires (bruts, hors
cotisations patronales), soit 6% de la masse salariale du secteur privé et près de 5% de celle globale des secteurs publics et privés.
De même, les associations œuvrent avec, ou grâce, à 20 millions de bénévoles, d’après France Bénévolat. Le bénévolat est plus faible chez les jeunes et les personnes du quatrième âge, chez les femmes que chez les hommes, chez les moins diplômés.
Dans l’Yonne, d’après la DDCSPP 89, il y aurait entre 5 800 et 6 800 associations actives. Comme beaucoup de radiations ne sont pas effectuées, cette large fourchette s’explique. De même entre 60 et 65 000 bénévoles sont acteurs dans la vie de celles ci.
Les associations jouent un rôle irremplaçable, largement reconnu par les Français. Dans les quartiers, les villages et les villes, elles interviennent au quotidien. Elles sont de toutes tailles et actives dans tous les domaines de la société : le sport, la culture, le social, la santé,
l’environnement, le loisir….
Composante majeure de la Société Civile, les associations mériteraient d’être plus considérées, interrogées et écoutées dans le débat démocratique, notamment pendant la période particulière que nous vivons.
« Vivre l’Yonne », naturellement pointe la spécificité des associations familiales. Mais toutes les autres ont aussi un objet singulier complètement utile à leurs adhérents.
Un seul exemple :
Il y a une quarantaine d’années au moment ou l’agriculture perdait ses bras, les clubs des aînés ruraux sont nés.
Pour suivre l’évolution sociétale, les clubs des ainés ruraux se sont ouverts plus largement et retrouvés sous la bannière de ce qui est devenu Générations Mouvement. C’était l’amorce d’une vraie mutation au bénéfice de tous, l’ensemble des ruraux comme des citadins et cela de tous les âges.
Dans les communes, dans les cantons, dans tous les territoires, les bénévoles de Génération Mouvement agissent au quotidien pour créer du lien et faire en sorte que les lieux de vie de ses adhérents et des habitants soient animés et riches de rencontres, d’échanges et de partages.
Des activités dynamiques apportent un nouveau souffle aux adhérents (marche nordique, yoga, sorties culturelles, voyages…) ; d’autres rassemblent les plus anciens et les plus jeunes au sein de la même association (ateliers informatique, ateliers cuisine, jardins partagés, animation du temps périscolaire…) ; d’autres enfin favorisent la prévention de façon à profiter de la vie et rester autonome le plus longtemps possible (ateliers du Bien Vieillir, prévention routière , réseau de visiteurs à domicile, aide aux aidants, portage de repas à domicile…).
Dans l’Yonne, Générations Mouvement regroupe 9 500 adhérents qui se retrouvent dans 150 associations locales que l’on peut rechercher en cliquant sur ce lien.
Devant le constat que nos représentants politiques élus, dans un système dépassé ou insuffisant ou encore « à la dérive » pour porter les demandes des citoyens,la société civile a désormais un grand rôle à jouer pour améliorer la vie des jeunes générations ainsi que celle des seniors,ceux qui souffrent le plus de cette situation aux deux bouts de la chaîne….