Economie en Région BFC – Enfin la reprise ? présentation à l’occasion de l’Assemblée Générale de la CCI de l’Yonne le 27 juin dernier. sources : Banque de France mai
√ Niveau de production dans l’industrie très satisfaisant en mai, soutenu par une légère augmentation des produits produits finis.
√ L’activité dans les matériels de transports est soutenue par des carnets de commande étoffées et une demande étrangère dynamique
√ Le BTP commence à inverser la tendance; soutenu par les marchés privés; avec des niveaux de prix encore faibles
√ Renforcement des effectifs par de l’intérim ou des contrats courts
√ Augmentation attendue des rythmes de production avant les congés d’été
SITUATION DES ENTREPRISES DE L’YONNE
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SITUATION DE L’EMPLOI SALARIE PRIVE DANS L’YONNE
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Nous empruntons à l’Yonne Républicaine un article sur les axes de développement de l’Auxerrois.
1 Figeac Aéronautique. Le groupe qui vient de racheter le site auxerrois d’Auvergne Aéronautique, plaine des Isles, compte doubler son chiffre d’affaires en trois ans. Ce fabricant de pièces aéronautiques décroche de plus en plus de gros contrats avec de gros aviateurs. Début mai 2017, il employait 80 salariés sur Auxerre. Selon la direction, d’ici deux à trois ans, le site pourrait en employer 200. Soit près du triple.
2 Parc d’activités d’Appoigny . C’est un projet à 20 millions d’euros piloté par la communauté d’agglomération de l’Auxerrois. Il y a d’abord eu des fouilles archéologiques… mais maintenant, les choses sérieuses peuvent commencer. Enfin. Le calendrier est calé. « Les entreprises qui vont réaliser les travaux seront retenues cet automne ». L’agglo a déjà reçu plusieurs offres d’entreprises souhaitant s’installer sur cette zone. Elle table sur 40 emplois à l’hectare… sachant qu’il y aura 35 ha commercialisables (sur 50 ha pour l’ensemble du parc). Autrement dit, près de 1.500 emplois.
3 Fruehauf. le remorqueur auxerrois a été retenu dans le cadre d’un appel à projets du FUI (fonds unique interministériel), qui finance des projets de recherche appliquée. Il a candidaté avec un pôle de compétitivité regroupant plusieurs géants de l’automobile. Cet appel à projets avait un thème précis : développement durable et transports de marchandises. Résultat, les entreprises qui ont été retenues, dont Fruehauf, auront comme objectif de « fabriquer le véhicule de transports de marchandises du futur ». En réduisant de 15 % l’énergie employée par le déplacement du véhicule… Et donc en travaillant, notamment, sur une remorque plus flexible. La « remorque du futur ». Fruehauf investit donc 700.000 € pour la R&D (dont 70.000 € avancés par le FUI, 100.000 de la Région et 50.000 € de l’agglo). Même si l’industrialisation ne se fera pas avant 2022, cela permet de consolider un certain nombre d’emplois chez Fruehauf, où lors du rachat par le polonais Wielton, en 2015, les salariés avaient nourri des inquiétudes. »