Hosotte, de l’Yonne au-delà des frontières.
Hosotte, l’homme, avant le peintre.
Georges Hosotte est bien là, bien dans tous les sens du terme. Bien installé dans le creux des vallons plantés de vignes et de cerisiers qui cernent et semblent protéger le village d’Irancy où il vit depuis plus de cinquante ans. Georges est là, il a 82 ans, il peint, et il peindra jusqu’à la nuit des temps.
La mort de son père, quand il a quatorze ans, lui fait perdre pied dans ses études. Il fera des « petits boulots », qui le lanceront dans la vie.
De retour à Paris, Georges Hosotte croise, se fait connaître par une multitude de gens dans le milieu artistique, intellectuel, qui le conseillent, le soutiennent. « J’ai eu la chance de rencontrer ces personnes qui m’ont servi de mère ou de père », affirme-t-il. Le dessin, la peinture, sont sa vocation, bien qu’il se soit lancé dans l’architecture.
En 1963, une promenade le conduit à Irancy, découverte enchanteresse de ce site, et surtout de ses cerisiers, source inaltérable de son inspiration. Au printemps, au moment où leur floraison magnifie les collines, en hiver, quand les branches décharnées sont la promesse du renouveau prochain, entre lesquelles apparaissent quelques vieilles pierres du village, gage de pérennité.
la Galerie de l’Atelier.
Un lieu enchanteur, composé d’une succession de pièces aux murs ornés de toiles. Chacune des pièces a reçu le nom de célébrités rencontrées par Georges, Jules Roy, Hervé Bazin, Henri Vincenot, pour ne citer qu’eux, mais aussi Jean Podor, le regretté et talentueux ami vigneron…
Jusqu’au 30 décembre (sauf le jour de Noël), les visiteurs pourront aller se régénérer, se ressourcer en allant admirer cette exposition « les Émotions », place de l’Église à Irancy, de 10 à 12 h et de 14 à 18 h.
Pour compléter cet article, vous pouvez aller sur le site de Georges Hosotte. Un nouveau livre vient de lui être consacré. « Une vie d’artiste », entretiens avec Josiane Labaune |