Cet article sur la lutte anti-spam est tiré in extenso de la lettre électronique des Ministères de l'Économie et des Finances, de l'Action et des Comptes publics.
Lutte anti-spam.
Mais qu’est-ce qu’un spam ou courrier indésirable ? Il s’agit d’une communication électronique non sollicitée. Cela va de l’abus marketing à l’hameçonnage de nature cybercriminelle, qui consiste à travestir un courriel en message d’une banque, d’un site marchand déjà fréquenté ou de tout autre service, afin de récupérer les données personnelles du destinataire.
Comment se prémunir contre les spams ?
- ne pas cliquer sur les liens intégrés dans le message, afin que l’expéditeur ne puisse pas récupérer d’informations par le biais de cookies ou d’autres traceurs informatiques (les liens sur ce site protégé et sur cet article sont surs, vous pouvez cliquer dessus)
- ne pas répondre à un spam afin que l’expéditeur ne sache pas si l’adresse électronique utilisée est valide ou non
- ne pas ouvrir les pièces jointes au spam
- être prudent lors de la communication de son adresse électronique et se créer différentes adresses de messagerie électronique en fonction de ses besoins: achats sur internet, réseaux sociaux, échanges personnels, etc.
- utiliser un filtre de spam
Lire aussi : Mail, téléphone, sms : comment se protéger du démarchage abusif ?
Avec Signal-spam, participez à la lutte contre les spams !
L’association signal-spam est engagée dans la lutte contre le spam. Son site internet signal-spam.fr permet à tout internaute, professionnel (ou particulier), d’alerter sur un spam via une plate-forme en ligne depuis sa messagerie et de suivre l’évolution de son signalement depuis son espace personnel.
Signal-spam recueille les signalements des internautes, les analyse puis les transfère aux différents acteurs de la lutte contre le spam (organismes publics, acteurs de l’économie numérique ou fournisseurs d’accès à internet). Cette action permet d’identifier les principaux organismes à l’origine des spams et de mettre en œuvre des actions de contrôle ou des actions répressives ciblées, au niveau national ou international.
Comment signaler un spam ?
- S’inscrire sur la plateforme de signalement du site : signal-spam.fr
- Télécharger le module
- Signaler ses spams en un clic
Vous souhaitez signaler un contenu criminel ? Vous souhaitez signaler un contenu criminel qui n’est pas un spam ?
Il fait partie de cette liste :
- Pédophilie ou corruption de mineur sur Internet
- Incitation à la haine raciale ou provocation à la discrimination de personnes en raison de leurs origines, de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap
- Menaces ou incitation à la violence
- Trafic illicite (stupéfiants, armes, etc.)
- Mise en danger des personnes
- Incitation à commettre des infractions
- Injure ou diffamation
- Escroquerie
- Terrorisme : menace ou apologie
Rendez-vous sur internet-signalement.gouv.fr
Lire aussi : 5 conseils pour se prémunir contre les « rançongiciels » (ransomware) | Sécurité sur le web : découvrez le nouveau site web cybermalveillance.gouv.fr
La CNIL renforce son partenariat avec l’association Signal-spam
Pour lutter plus activement contre le spam, la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a renforcé son partenariat avec l’association signal-spam. La centralisation plus systématique des signalements auprès de la plateforme signal-spam permettra à la CNIL de traiter collectivement les dossiers contre les principaux émetteurs de spam, et de mener une politique de sanctions plus efficace.
Une protection renforcée par le RGPDLe règlement général sur la protection des données (RGPD), qui est entré en vigueur en mai 2018, améliore la lutte contre le spam. Il offre aux citoyens une meilleure maîtrise de leurs données personnelles. Les exigences en matière de recueil du consentement ont été renforcées : l’expéditeur du message doit ainsi notamment prouver qu’il a bien recueilli le consentement des personnes. La CNIL peut s’appuyer sur cette exigence pour sanctionner si nécessaire l’expéditeur. Le règlement renforce en outre la responsabilité de l’ensemble des acteurs concernés, en étendant la responsabilité aux sous-traitants en cas de manquement. Par ailleurs, les amendes administratives prononcées par la CNIL sont plus élevées et peuvent atteindre, selon la catégorie de l’infraction, 10 ou 20 millions d’euros, ou, dans le cas d’une entreprise, 2% à 4% du chiffre d’affaires annuel mondial. |