La prévention santé doit être érigée en pôle majeur de la politique de santé.
La maladie qui coûte le moins cher à la branche maladie est celle que l’on évite. |
– à améliorer les conditions de vie et à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé ; à entreprendre des actions de prophylaxie et d’identification des facteurs de risque ainsi que des programmes de vaccination et de dépistage des maladies ;
– à promouvoir le recours à des examens biomédicaux et des traitements à visée préventive ;
De très nombreux acteurs contribuent au niveau national à la politique de prévention, comme au niveau régional, sans toutefois en donner une vision cohérente. Le budget consacré à la prévention santé confirme la difficulté à apprécier cette politique puisque selon les divers sources on peut se dire qu’il représente entre 3 et 6,5 % du budget global des dépenses de santé.
« La prévention, c’est un peu la tarte à la crème : tout le monde dit qu’il faut en faire plus, mais personne ne fait rien », affirme Frédéric Pierru, sociologue à l’université de Lille II.
Il est vrai qu’en France, on est plus dans le curatif que dans le préventif.
► Les Français dans un sondage d’ODOXA publié en mars 2016 étaient 75 % à considérer que les partis politiques ne traitaient pas assez de la santé qui venait pourtant au quatrième rang de leurs préoccupations. Il est vrai que depuis la primaire de la droite et du centre a remis sur le devant de la scène la santé comme priorité dans le débat public, mais pour autant le cadre d’une véritable politique de prévention n’a pas été approfondie.