Santé et Europe.

  • La santé aussi, une intervention souhaitable de l’Europeeuropa-flag

La santé publique relève par principe de la compétence interne des Etats membres ; les gouvernements nationaux sont donc libres d’organiser et de fournir leurs services de soins comme ils le souhaitent. Mais l’action de l’Union européenne peut compléter ces politiques nationales par différents programmes. Le traité sur le fonctionnement de l’UE (TFUE) lui donne ainsi, à l’article 168, une base pour intervenir dans les domaines (très larges) suivants :

  • L’amélioration de la santé publique ;
  • L’information et l’éducation en matière de santé ;
  • La prévention des maladies et des causes de danger pour la santé physique et mentale ;
  • La lutte contre les grands fléaux, en favorisant la recherche sur leurs causes, leur transmission et leur prévention ;
  • La surveillance, l’alerte et la lutte contre les menaces transfrontières graves sur la santé ;
  • La réduction des effets nocifs de la drogue sur la santé.

  • Les besoins en matière de santé ne connaissent pas les frontières.

De grandes épidémies mondiales (grippe A H1N1, Escherichia Coli, Ebola…) ont exigé, ces dernières années, un dialogue et une coopération d’urgence au niveau européen. Mais l’action de l’UE en matière de santé publique va plus loin que la gestion de crise. Des objectifs communs de long terme sont aussi fixés par Bruxelles et partagés par les États membres.

Pour favoriser un bon état de santé, l’Union mène notamment des actions de promotion

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La documentation du site touteleurope.eu a servi à la rédaction de cet article.

(du sport, des fruits et des légumes…), de dépistage (du cancer ou du sida) et de prévention, par exemple contre le tabagisme, qui constitue la première cause de mortalité évitable dans l’Union européenne, ou encore la consommation d’alcool et de drogues. A cela s’ajoutent les règles relatives à l’étiquetage des produits, qui font partie de la politique de protection des consommateurs, notamment en ce qui concerne l’alimentation.

L’amélioration de la pharmacovigilance figure aussi parmi les objectifs de l’UE, qui souhaitent garantir un accès abordable aux médicaments et veiller à ce que ces derniers soient sûrs et efficaces.

L’affaire du Mediator, médicament français contre le diabète retiré du marché en 2009, a fait évoluer cette politique de contrôle. Une directive et un règlement ont été adoptés en 2010 garantissant une plus grande transparence, et permettant aux patients de rapporter directement aux autorités de contrôle les médicaments qui provoquent des réactions indésirables.

  • Les grands enjeux autour de la santé justifient une approche extra-nationale.

Enfin, l’Union européenne aide les États membres à améliorer leurs systèmes de soins afin de répondre aux défis communs, tels que le vieillissement de la population, les déserts médicaux ou encore la mobilité grandissante des patients.

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