Ha! le tuteur. « Pour avoir pendant longtemps été proche d’un service de gestion de tutelles, certains m’entretiennent de la situation de l’un de leur proche, mis sous le coup d‘une mesure de protection judiciaire.
Dans la même semaine, j’ai entendu s’exprimer, d’un coté une totale satisfaction pour le travail efficace d’une tutrice et de l’autre les vitupérations exaspérées contre le tuteur d’une personne protégée de la part de son fils. » nous dit J.L. Druette, notre Président.
Il y a des bons tuteurs, ce sont les plus nombreux, il y en a de mauvais. Il en va de ce métier comme de tous les autres. Nous sommes dans la loi de la statistique, même si on peut le regretter et appeler à une indispensable amélioration.
Le métier de tuteur, de mandataire judiciaire, est un métier difficile. Dans certains services, un Délégué à la tutelle peut suivre jusqu’à 50 personnes, voire plus. Ces collaborateurs ont reçu une formation spécifique obligatoire. Ils ont prêté serment devant le Juge. Leur activité est contrôlée par un magistrat et s’il s’agit d’un service associatif, d’abord par une hiérarchie.
Lorsque la presse – ou des auteurs de brûlot, de parti pris, en mal de notoriété – parlent des services de tutelle, c’est comme pour les trains qui n’arrivent pas à l’heure, ils ciblent, (non sans raison quelques fois), les situations conflictuelles. C’est vrai que l’on a vu le tuteur qui « pique » dans le budget de son protégé. Est ce une raison pour faire une généralité de situations exceptionnelles ?
Une mesure de tutelle ou de curatelle est une mesure de protection au bénéfice d’une personne qui n’est plus en capacité soit de gérer son patrimoine, soit de faire face aux conséquences de l’âge ou du handicap.
Il faut la protéger contre elle même et/ou son entourage.
Cette protection n’est pas toujours comprise. Elle s’apparente d’une certaine manière à une privation de droit puisque le protégé ne pourra plus faire seul certains actes et qu’il devra s’en remettre à la décision du tuteur et cela conformément à la réglementation.
La famille qui n’a pas pu, ou pas voulu, garder la charge d’un parent âgé ou malade est fréquemment la première à porter des critiques négatives, quelques fois justifiées c’est vrai, mais à tort souvent. Ces membres de la famille là savent ils qu’ils pourraient exercer eux même cette tutelle ou cette curatelle ?
En effet, le Juge cherche d’abord dans la famille la possibilité de confier à un de ses membres la gestion de la mesure de protection. On parlera alors de Tuteur Familial (cf : tuteurs familiaux qui pour les aider). Ce n’est qu’en cas de carence qu’il désigne, pour ce faire, un service spécialisé.
La plupart des tuteurs salariés, ou privés, sont des professionnels compétents qui assistent leurs protégés en les respectant totalement en tant que personne.
Mais il arrive que certains dysfonctionnent, là comme ailleurs.
Dans ce cas il convient de saisir le Juge des tutelles et/ou une association comme Vivre l’Yonne.
Notre association défend « les intérêts matériels et moraux des familles » dans le cadre du code de l’action sociale et des familles. Elle pourra, d’abord faire la part des choses avec le maximum d’objectivité, informer et en cas de nécessité, intervenir en médiation, pour améliorer la situation. Mais c’est au seul Juge que le service spécialisé ou le mandataire judiciaire privé se doit de rendre des comptes.
Merci mais Au bout de 15_16ans franchement sa réduit
Bonjour,
Nous avons reçu le commentaire :
« Merci mais Au bout de 15_16ans franchement sa réduit »
Peut être vouliez vous écrire plus de choses qui n’auraient pas été enregistrées .
A vous lire.