Zéro déchet, une ambition que Vivre l’Yonne souhaite promouvoir. Nous lançons un appel aux familles volontaires, de l’Yonne, pour participer à l’opération « famille allégeons nos poubelles »
Les personnes intéressées peuvent se signaler en cliquant ICI.
Zéro déchet ou presque, voilà une attitude que nous devrions peut être nous imposer, car nous sommes co-responsables de la production de déchets et surtout de leur augmentation .
En craignant nous donner une image d’écolo baba cool, ou au contraire celle de l’intégriste écologique, l’un et l’autre n’ayant pas forcément bonne presse chez le français moyen, nous passons à coté d’un scénario de vie qui, au delà de ces préjugés, servirait notre porte monnaie, notre santé, la faune, la flore et finalement la planète.
Chaque année en France, un habitant produit 354 kg d’ordures ménagères. Les calculs sont réalisés par l’Ademe à partir des tonnages des poubelles des ménages (hors déchets verts) collectées par les collectivités locales.
Entre 1995 et 2015, la production de déchets au niveau des familles a été multipliée par DEUX.
Sans compter les dépôts sauvages qui font qu’en bout de chaîne, les baleines par exemple ingurgitent des kilos de sacs plastiques, au point de ne plus pouvoir se nourrir et mourir.
Il faut oser dire STOP.
Une fois la prise de conscience réalisée, des gestes simples et des comportements d’achats réfléchis, peuvent permettre de réduire très sensiblement ses déchets ménagers, voire les déchets recyclables, car le recyclage a un coût, ne l’oublions pas.
Des Collectivités ont pris l’offensive en faveur de la réduction des déchets; dans l’Yonne notamment le syndicat des déchets du Centre Yonne (S D C Y).
Notre association familiale Vivre l’Yonne veut prendre sa part dans cette action en sensibilisant les familles sur l’intérêt qu’elles auraient à modifier leurs habitudes en se donnant un objectif de réduction au quotidien de leurs propres déchets ménagers.
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L’avancée du « tri sélectif » a déjà permis une prise de conscience en ne mélangeant plus tous
les déchets. Pour ceux qui possèdent un espace extérieur, il est relativement facile de réunir les épluchures et autres reliquats de fruits et légumes sur ce que mon grand-père appelait le
« fumier » (ou allait le devenir pour engraisser « naturellement » son potager)… Raisonnons-nous avant d’acheter de trop grandes quantités qui finiront, périmées, dans la poubelle. Notre économie n’en donnera pas plus aux autres, pourquoi pas ? si nous la transformons en un petit don pour autrui (me voici Mère Térésa…) Mais que faire devant les tonnes de plastique qui voguent sur les océans, avalées aveuglément par les poissons que nous forçons ensuite à avaler à nos enfants et nos petits-enfants, leur assurant que c’est bon pour leur santé ? Allons tout simplement au bord de nos gentils chemins campagnards et voyons comme ils sont bordés de boîtes vides de sodas, mouchoirs en papier, et autres detritus. Par quel bout commencer ???? CHARLOTTE