Le décrochage c’est…
110 000 jeunes qui sortent du système éducatif sans diplôme. Parmi eux, 2/3 des jeunes n’ont même pas atteint une classe terminale « diplômante » de CAP ou de baccalauréat. Et les conséquences du décrochage sont rudes : 3 ans après leur sortie du système de formation, on évalue à 50% le taux de chômage d’un jeune contre 11% pour celui qui est diplômé de l’Enseignement supérieur.
Le décrochage, ça coûte cher
Les coûts associés au décrochage d’un jeune, cumulés tout au long de sa vie, sont évalués à 230 000 euros. Pour l’État, c’est près de 30 milliards d’euros de dette contractée chaque année. Pour les jeunes concernés, cette situation est source de difficultés sociales et économiques majeures.
(c’est ce que l’on lit sur le site du Gouvernement)
Le « raccrochage » scolaire; une expérience :
le MICRO LYCÉE
Le Micro-Lycée de Sénart a mis en place une recherche-action collaborative associant enseignants, élèves et chercheurs autour d’un projet d’atelier biographique.
Chercheurs et praticiens ont co-construit ensemble un dispositif d’atelier biographique destiné aux élèves, anciens décrocheurs, pour en analyser les effets formatifs et les incidences sur leur capacité à s’affirmer comme des sujets sociaux aux ressources créatives et émancipatrices.
L’équipe de recherche tâche d’analyser aussi dans quelle mesure cette démarche de biographisation permet aux enseignants de s’interroger sur leurs représentations et de transformer leurs pratiques.
Un article présente cette étude. Enseignants, vous voulez le lire.