A la veille d’une nouvelle année, puisque le temps est matérialisé en années, mois, jours, heures, minutes, secondes, ce qui ne l’empêche pas de s’écouler inexorablement et à la même vitesse pour chacun d’entre nous, voici quelques pensées livrées pour vous, qu’elles soient les plus positives et les plus proches de vos aspirations profondes !
Personne n’a jamais réussi, ni même voulu peut-être arrêter le temps. Pourtant, éterniser la seconde de rêve, celle que l’on espère sans oser qu’elle arrive et lorsqu’elle est là, l’immortaliser, l’immobiliser dans sa glorieuse magnificence, comme un danseur dans une merveilleuse et gracile envolée lui faisant quitter la scène, quel prodige cela serait.
Mais non, le temps nous échappe, nous glisse entre les doigts sans que nous puissions le retenir. Il sait se faire haïr, nous donne envie de le tuer, lorsqu’il ne passe pas assez vite, allongeant les jours, les heures qui séparent d’un événement attendu. Dans ces moments-là, on le perd, alors qu’on devrait avoir suffisamment d’imagination pour le passer utilement, ne serait-ce qu’en sélectionnant ce que le temps passé nous a offert de beau et de bon.
En bannissant de notre mémoire tout ce qu’il faudrait en effacer de noirceur, le temps serait déjà bien employé, permettant de re-vivre ce qui nous a conduits à ce que nous sommes et d’imaginer les embellies qu’il nous réserve peut-être encore.
On le dit insaisissable le temps, c’est un leurre, puisque nous l’avons vécu, il nous appartient à jamais, nul ne pourra l’effacer et lui seul est le gardien de tous les secrets du monde.
Denise Clemenceau-Printz